Résolu et les autres compagnies forestières ont déjà causé des dommages à plusieurs lieux sensibles du territoire couvert par l’Accord trilatéral signé par les Algonquins du Lac Barrière et les gouvernements canadien et québécois. Le Ministère des ressources naturelles et les compagnies étaient déjà au courant de l’importance culturelle ou écologique de ces lieux sensibles.
Aujourd’hui, les Algonquins ont érigé un campement de protection dans la réserve faunique, dans le secteur Poigan, afin d’empêcher que le déboisement non autorisé cause des dommages à des sites culturels algonquins et à des habitats d’importance critique pour la faune. Et ce, jusqu’au rétablissement d’un protocole de mesures d’harmonisation qui a déjà été convenu. Les Algonquins du Lac Barrière demandent que le gouvernement du Québec prenne les mesures suivantes :
1. Leur permettre de participer au processus d’établissement de mesures d’harmonisation afin d’identifier et de protéger des sites culturels et écologiques.
2. Que les gouvernements respectent l’accord phare trilatéral de 1991 et l’accord lié de 1998 fait avec le Québec concernant la co-gestion et le partage des revenus provenant des ressources, parmi d’autres enjeux.
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