vendredi 12 décembre 2008

Juge du Québec emprisonne un Chef Algonquin pour deux mois à cause d'une démonstration pacifique : la Couronne demande un an pour envoyer « un message

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Mercredi, le 10 décembre 2008

Juge du Québec emprisonne un Chef Algonquin pour deux mois à cause d'une démonstration pacifique : la Couronne demande un an pour envoyer « un message clair » à la communauté appauvrie


Kitiganik/Lac Rapide, Territoire Algonquin/ - Jeudi le 4 décembre un juge du Québec à reconnu le chef intérimaire de la communauté du Lac Barrière Benjamin Nottaway coupable de quarante-cinq jours en prison, en plus des quinze jours déjà servis en détention préventive, pour sa participation dans des blocus pacifiques mis en place pour attirer de l'attention sur les violations des droits de la communauté du Lac Barrière par les gouvernements canadiens et québécois.

La communauté du Lac Barrière demande que le Canada et le Québec s'engagent par écrit à respecter leurs ententes et que le gouvernement canadien mandate un observateur pour agir comme témoin lors de la sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, et qu'il en reconnaisse les résultats.

« C'est honteux que le gouvernement du Québec préfère me mettre en prison plutôt que d'honorer leurs obligations légales en mettant en œuvre les traités signés », déclare le chef intérimaire Nottaway, un père de six qui passa son vingt-huitième anniversaire en prison jeudi passé. « Pendant ce temps, le gouvernement du Canada continue d'interférer dans nos affaires internes tout en essayant de se laver les mains de tout responsabilité pour cette situation. »

Nottaway a été reconnu coupable de trois chef d'accusation de méfait et de bris de conditions émanant des blocus de mars sur les voies d'accès du lac Barrière et d'un blocus, en novembre, de l'autoroute 117 à l'extérieur de la réserve de la communauté dans le nord du Québec. Un blocus en octobre a été démantelé violement par la police anti-émeute, par l'usage de gaz lacrymogène sur une foule contenant des aînés, jeunes et enfants. Plus de 40 membres de la communauté de 450 ont été chargés pour ces actions.

« Québec a maintenant rejoint l'Ontario, qui emprisonna les chefs de la première nation de Kitchenuhmaykoosib Inninuwug (KI) et des Algonquins d'Ardoch pour une démonstration pacifique. La méthode préférée des provinces pour s'occuper de nos droits semble être l'utilisation de la police et des tribunaux jusqu'à ce qu'on oublie que nous en avons, » avança Marylynn Poucachice, une porte-parole de la communauté qui fut arrêté durant le blocus de Novembre.

L'avocat de la couronne France Deschamps demanda au juge Jules Barrière une durée d'emprisonnement de 12 mois déclarant qu'un « message clair » était requis « pour faire en sorte que [les blocus] ne se produisent plus, que M. Nottaway n'aie plus envie de le faire, de le décourager et de décourager aussi le groupe – puisque M. Nottaway est là avec ses supporters et que tout le monde attend le verdict.» Le juge Barrière pointa que la demande de la couronne était « partiellement illégale », puisque 6 mois est la peine maximale pour des poursuites sommaires. Il était par contre en accord avec Deschamps sur le fait qu'une peine de prison était nécessaire déclarant qu'il était «important de passer dans la communauté un message clair. »

« Le seul message que les gouvernements canadiens et québécois envoient c'est leur volonté de criminaliser notre communauté et de séparer nos familles pour éviter d'avoir à mettre en œuvre des traités créant des précédents et de respecter nos coutumes de gouvernance, » ajouta Nottaway.

La communauté du Lac Barrière veut que le Canada et le Québec fassent respecter les ententes issues de l'accord trilatéral de 1991, un accord de développement durable et de cogestion des ressources, qui avait alors été applaudi par l'ONU et la Commission royale sur les peuples autochtones. Le gouvernement du Canada ne respecte plus l'accord depuis 2001. Le Québec a signé en 1998 un accord bilatéral, mais piétine malgré les recommandations soumises en 2006 par deux anciens ministres, John Ciaccia, représentant particulier pour le Québec, et Clifford Lincoln, représentant particulier des Algonquins du Lac Barrière déclarant que l'accord devrait être mis en œuvre.

Le 10 mars 2008, le gouvernement canadien révoqua la reconnaissance du Chef coutumier Benjamin Nottaway et de son Conseil et a mandaté un groupe d'une faction minoritaire qui, selon le Conseil des aînés du Lac Barrière, n'a pas été choisi dans le respect de leur Code coutumier de gouvernance. Le 2 et 3 mars, des membres de la communauté avaient érigés des blocus sur leurs routes d'accès pour empêcher les membres de cette faction minoritaire d'entrer dans la réserve en anticipant que le gouvernement canadien essaierait de s'immiscer illégalement dans la gouvernance interne du Lac Barrière pour la troisième fois en 12 ans.

En 2007, le juge Réjean Paul, de la Cour Supérieure du Québec, a émis un rapport qui concluait que le groupe reconnu par le gouvernement fédéral, lors du prétendu choix d'un chef en 2006, ne représentait qu'une « tres minorité » qui « ne respecte pas le Code coutumier de gouvernance »[1]. Le gouvernement fédéral a reconnu cette faction minoritaire après avoir mené un autre présumé processus de sélection en janvier 2008, même si, selon le rapport d'un observateur sur lequel se fiait le gouvernement, rien ne « garantissait » que le Code coutumier de gouvernance soit respecté [2].

Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande regroupant trois communautés algonquines dont celle du Lac Barrière, reconnaît toujours le leadership de Benjamin Nottaway et continue de travailler avec lui et son conseil.

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Contacts médiatiques :

Norman Matchewan, porte-parole Lac Barrière : 819 - 435 - 2171

Marylynn Poucachiche, porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 819 - 435 - 2113


Notes:

[1] http://web.resist.ca/~barrierelakesolidarity/resources/Rapport_du_Juge_Paul-FR.pdf

[2]http://web.resist.ca/~barrierelakesolidarity/resources/Rapport-Riel.PDF

dimanche 23 novembre 2008

Un deuxième barrage pacifique sur l'autoroute 117

Lac Barrière


Barrage de l'autoroute 117 le 6 octobre 2008

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire algonquin -- Ce matin, à 7h30, les membres de tous âges de la communauté du Lac Barrière, avec ceux qui les appuient, ont une fois de plus bloqué la route 117 devant leur réserve, pour exiger que le Québec et le Canada leur envoient des négociateurs plutôt que des policiers. Lors du premier barrage, le 6 octobre 2008, la SQ a recouru aux gaz lacrymogènes et à des techniques de neutralisation par la douleur contre des manifestants paisibles, dont des aînés, des jeunes et des enfants. Neuf personnes ont été arrêtées et un des leaders a été hospitalisé après avoir reçu une bombe de gaz lacrymogène dans la poitrine. Les groupes internationaux des droits humains, les Chefs d'Ontario et l'équipe chrétienne de maintien de la paix ont critiqué cette intervention.[http ://blip.tv/file/1391794][1]

Ils promettent de maintenir le barrage routier jusqu'à ce que le Canada et le Québec s'engagent par écrit à respecter leurs ententes et que le gouvernement canadien mandate un observateur pour agir comme témoin lors de la sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, et qu'il en reconnaisse les résultats.

« Plutôt que d'exécuter le sal boulot du gouvernement fédéral, le Québec devrait mettre ses engagements en oeuvre et faire pression sur le fédéral pour qu'il traite notre communauté de façon équitable », propose Norman Matchewan, porte-parole de la communauté présent sur le site, « le traitement brutal que Charest nous inflige illustre le manque de respect de son gouvernement pour les droits des autochtones, ce qui devrait être l'un des grands enjeux de l'élection provinciale. »

La communauté du Lac Barrière veut que le Canada et le Québec fassent respecter les ententes issues de l'accord trilatéral de 1991, un accord de développement durable et de cogestion des ressources, qui avait alors été applaudi par l'ONU et la Commission royale sur les peuples autochtones. Le gouvernement du Canada ne respecte plus l'accord depuis 2001. Le Québec a signé en 1998 un accord bilatéral, mais piétine depuis que des recommandations pour sa mise en oeuvre ont été soumises, en 2006, par deux anciens ministres, John Ciaccia, représentant particulier pour le Québec, et Clifford Lincoln, représentant particulier des Algonquins du Lac Barrière.

« Pour éviter ses obligations, le gouvernement fédéral a délibérément enfreint nos coutumes de gouvernance en délogeant notre Chef et Conseil coutumier », explique Matchewan. « Dans ce qui s'apparente à un coup d'État, il a mis en place un Chef et Conseil rejeté par la majorité de la communauté. Les gouvernements du Québec et du Canada travaillent main dans la main car ils se servent de ces mêmes problèmes de gouvernance comme excuse pour enterrer les accords qu'ils ont signés avec les Premières Nations en 1991 et 1998 respectivement. »

Le 10 mars 2008, pour la troisième fois en 12 ans, le gouvernement du Canada s'est immiscé dans la gouvernance interne du Lac Barrière. Il a révoqué la reconnaissance du Chef et Conseil coutumier et a mandaté un groupe qui, selon le Conseil des aînés du Lac Barrière, n'a pas été choisi dans le respect de leur Code coutumier de gouvernance.

Selon Marylynn Poucachiche, une autre porte-parole de la communauté. « Le gouvernement fédéral prétend qu'il s'agit d'un simple problème interne. Mais nous ne pouvons régler la situation que si le gouvernement fédéral mandate un observateur-témoin pour assister au processus de sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, qu'il promette d'en respecter les résultats et qu'il cesse de s'immiscer dans nos affaires internes. »

En novembre 2007, l'autorité légitime du Lac Barrière bannissait les nouvelles exploitations forestières sur le territoire trilatéral, et ce, jusqu'à ce que Québec mette en oeuvre les entente, mais la province et les compagnies forestières ont profité du changement de leadership pour ouvrir de nouvelles routes et préparer les activités de coupe de bois, sans la permission des représentants légitimes du Lac Barrière.

En 2007, le juge Réjean Paul, de la Cour Supérieure du Québec, a émis un rapport qui concluait que le groupe reconnu par le gouvernement fédéral, lors du prétendu choix d'un chef en 2006, ne représentait qu'une « tres minorité » qui « ne respecte pas le Code coutumier de gouvernance »[2]. Le gouvernement fédéral a reconnu cette faction minoritaire après avoir mené un autre présumé processus de sélection en janvier 2008, même si, selon le rapport d'un observateur sur lequel se fiait le gouvernement, rien ne « garantissait » que le Code coutumier de gouvernance soit respecté [3].

Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande regroupant trois communautés algonquines dont celle du Lac Barrière, reconnaît toujours le leadership de Benjamin Nottaway et continue de travailler avec lui et son conseil.

Ce midi, à Montréal, les militants du Lac Barrière se rassembleront devant le bureau du Premier ministre Jean Charest, au coin sud-est de McGill College et Sherbrooke.

Contacts médiatiques :
Norman Matchewan, porte-parole Lac Barrière : 819 — 435 — 2171, 514 - 831 - 6902
Marylynn Poucachiche porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 514 - 893 - 8283, 819 - 860 - 3860
Norman Young, Grand Chef, Le Secrétariat de la nation algonquine : (819) 627 -6869

Notes

1. Photos : http://www.flickr.com/photos/31135244@N07/sets/72157607795831835/
2. Rapport du Juge Réjean Paul.
3. Lettre du 2 février au ministre Chuck Strahl, pg 2 (cliquez icie pour le document en anglais)

vendredi 21 novembre 2008

Des barricades sur la 117

Isabelle Hache

20 novembre 2008

(Lac-Barrière, Abitibi) Excédés par le «mépris» des gouvernements à leur endroit, des Algonquins de Lac-Barrière ont érigé trois barricades sur la route 117, hier, dans la réserve faunique La Vérendrye, en Abitibi.




Les deux premiers barrages routiers ont été dressés à 7h20, hier matin. Des dizaines d'Autochtones ont bloqué la route pendant environ trois heures avant que la Sûreté du Québec ne démantèle les barricades dans le calme.

Mais l'arrestation d'une porte-parole de la communauté a échauffé les esprits. Pour protester, une chaîne humaine s'est formée vers midi, bloquant à nouveau toute circulation sur la route 117.

«On nous a laissés tranquilles pendant deux heures, puis les policiers anti-émeute sont arrivés. Ils ont violemment poussé les gens en bordure de la route avec leurs matraques. Un jeune s'est cogné la tête sur l'asphalte. Il saignait abondamment», raconte Norman Matchewan, un jeune de la communauté.

Cinq Autochtones ont été arrêtés, dont l'ancien chef, Benjamin Nottaway. Un jeune militant qui avait fait cinq heures de route depuis Montréal pour manifester son soutien à la cause autochtone a aussi été appréhendé.

C'est la deuxième fois en moins de deux mois que les Algonquins bloquent la route 117. «On n'a pas le choix de le faire. C'est le seul moyen qu'on a pour faire valoir notre point de vue auprès des gouvernements. C'est une question de survie pour notre communauté», dit un porte-parole, Michel Thusky.

La pauvreté est partout à Lac-Barrière. Le hameau de 450 âmes a l'air délabré. Devant une petite maison de bois rudimentaire, un enfant fend les bûches qui chaufferont sa famille pour la nuit. «Quatre-vingt-dix pour cent des gens vivent de l'aide sociale», souligne M. Matchewan.

Les Algonquins sont convaincus que leurs conditions de vie ne seraient pas aussi rudes si Québec et Ottawa avaient respecté une entente signée il y a des années - mais qui s'empoussière sur les tablettes des gouvernements.

En 1991, les trois parties ont signé un accord «historique» pour le développement durable et la cogestion des territoires ancestraux algonquins.

Applaudie par l'ONU, cette entente trilatérale devait permettre aux Autochtones d'obtenir des redevances sur l'exploitation des ressources naturelles.

Depuis, les coupes de bois et la chasse sportive ont continué sur le territoire des Algonquins, générant des profits annuels de 100 millions de dollars. «La communauté ne touche pas un sou de cet argent», déplore M. Thusky.

Les Autochtones en veulent aussi à Ottawa pour s'être «immiscé» dans la gouvernance interne de Lac-Barrière en imposant un chef et un conseil de bande rejetés par la majorité de la communauté. Un «coup d'État», selon M. Matchewan, qui vise «à détruire l'accord en jouant la carte de la division dans notre communauté».

Manifestation devant le bureau de Jean Charest

Pendant que des Algonquins bloquaient la route 117, en Abitibi, une vingtaine de sympathisants manifestaient devant le bureau de Jean Charest, hier midi, au centre-ville de Montréal. Le gouvernement libéral «n'a absolument aucun respect pour les droits des peuples indigènes, qui devraient être un sujet urgent de débat pendant les élections provinciales», dit Norman Matchewan, un jeune porte-parole de la communauté.

jeudi 30 octobre 2008

Les evenements!

Le Canada, un « état de castes »?
Le droits des autochtones dans les lois Internationales

Une conférence d'Arthur Manual

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LUNDI, 3 Novembre, 6:30pm, 2008
Faculté de droit à McGill, Court Domestique
1er étage du pavillon Chancellor-Day
3644 rue Peel
Pour la garde d'enfants ou la traduction, appelez au 514-398-7432, 48 heures en avance.
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À quel point le Canada est-il à la hauteur de sa réputation en ce qui concerne les droits de l'homme? Surtout lorsque l'on regarde la situation actuelle des peuples autochtones... Peu de personnes savent que le gouvernement canadien est régulièrement condamné par les Nations Unies. Le Canada ignore non seulement les dispositions minimums du droit international, mais également les normes juridiques domestiques fixées par la court suprême. Avec sa détermination pour garder le contrôle des terres et des ressources du peuple autochtone, le Canada néglige les lois internationales et domestiques soutenant les droits du peuple autochtone à l'autodétermination et à la propriété de leurs territoires traditionnels.

Peu de personnes peuvent bien expliquer cette réalité comme le fait Arthur Manuel, porte-parole pour l'Indigenous Network on Economies and Trade. Ancien chef du conseil de bande de Neskonlith et président de l'alliance des premières nations en Colombie-Britannique, Manuel a été une des principales personnes à s'opposer au government canadien qui voulait mettre de côté Le Traité des droits autochtones afin d'assimiler ces derniers dans le corps politique canadien. Actif dans la défense de la terre de Shuswap et dans d'autres dossiers nationaux, il a également supporté plusieurs luttes internationales, suivant le chemin de son père, le défunt George Manuel, président de la Fraternité nationale des indiens et fondateur du Conseil du monde des peuples autochtones. Dans cette conférence, Manuel présentera un ordre du jour alternatif pour que les premières nations progresse dans leur développement économique, social et environnemental.

*Appuyer par : le Centre de McGill pour les droits de l'homme et le pluralisme légal, QPIRG McGill, solidarité Collective de lac Barriere*


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Défendre nos terres: La lutte du Lac Barriere continue!
Un programme complèt avec Arthur Manual, Russell Diabo, et les représentants de cette communauté

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Mardi 4 novembre : 6:00pm(18h), 2008
Centre d'amitié autochtone de Montréal, 2001 boulevard St-Laurent et Ontario (métro St-Laurent)
Le dîner sera gratuit et servi par Midnight Kitchen
Pour la garde d'enfant ou la traduction appelez le 514-398-7432 au moins 48 heures à l'avance.
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Depuis que le département des affaires amérindiennes a évincé le chef et le Conseil usuels du lac Barrière en mars 2008 et qu'il a employé le Surete du Québec pour imposer de force son autorité à cette petite communauté, les algonquins du lac Barriere avaient organisés maintes activités de protestation. Ils font campagne pour conclure avec le gouvernement certains accords qui favoriseraient une gestion bilatérale des ressources de leur territoire ainsi que le respect du partage des terres avec les algonquins, le Canada et le Québec(accord déjà signé datant de 1991). Ce dernier fut signé après que les revendications de la communauté aient abouti à un blocus d'une journée de la route 117, une veine économique cruciale au Québec, en 1990. En octobre 2008, le lac Barriere est revenu aux blocus, pour forcer le gouvernement à respecter leurs accords et leurs coutumes de conduite. Les autorités ont brutalement réprimées l'action paisible. Des représentants de la Communauté seront d'ailleurs accompagnés par Arthur Manuel et Russell Diabo, un analyste remarquable des politiques autochtones, rédacteur du bulletin stratégique des premières nations et conseiller au lac Barrière.

*Appuyé par : QPIRG McGill, solidarité Collective du lac Barriere

Les dons sont fortement apprécier et aide à soutenir le communité et ses revendications sociales, économiques et politiques. L'aide matériel est également bienvenue.

Pour connaître les besoins de la communauté : http://barrierelakesolidarity.blogspot.com/2008/03/donations.html

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Cet événement fait partie de « Choc culturels », deux semaines de programmation destinées à explorer le Canada, projet fait par la coalition d'Anti-Raciste de McGill (MARC), le groupe de recherche d'intérêt public du Québec (QPIRG McGill), et l'association d'étudiants de l'université de McGill (SSMU).
* Pour un programme complet des événements, visitez http://www.qpirgmcgill.org/

jeudi 9 octobre 2008

Le Canada et le Québec se servent de l'unité anti-émeute, de gaz lacrymogène et de techniques de "sous peine de douleur" sur des Algonquins

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE


Mercredi, le 8 octobre, 2008

Le Canada et le Québec se servent de l'unité anti-émeute, de gaz lacrymogène et de techniques de "sous peine de douleur" sur des familles pacifiques algonquines pour éviter toutes négociations: "sous peine de douleur" décrit parfaitement la politique sur les autochtones du parti conservateur, affirment des porte-paroles de la communauté

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire Algonquin - Lundi après-midi, les gouvernements conservateur et du Québec ont utilisé leur unité anti-émeute, du gaz lacrymogène et des techniques de "sous peine de douleur" pour mettre fin à un blocus pacifique érigé par des familles du Lac Barrière, au lieu de négocier selon la demande de la communauté. Le blocus sur la route 117 dans le nord-ouest québécois a débuté lundi matin à 6 h, avec près de 100 personnes de tous les âges ainsi que leurs sympathisants vouant d'y demeurer jusqu'à ce que les gouvernements canadien conservateur et provincial respectent les ententes signées et le système coutumier de gouvernance de cette communauté. Vers 16 h, sans avertissement et provocation, près de soixante agents provinciaux et de l'unité anti-émeute ont entouré les familles qui finissaient de manger et ont lancé des bombes lacrymogène dans la foule ou se trouvaient des aénés et des enfants. La Sureté du Quèbec pretend erronement que les Algonquins leur lancaient du ciment. Un homme atteint par une des bombes fut hospitalisé mardi matin et une fille handicappée recut de l'oxygéne à un centre medical local.

"Nos revendications sont raisonnables", affirme Norman Matchewan, porte-parole qui fut récemment le sujet de commentaires racistes par l'assistante du Ministre Lawrence Cannon durant cette campagne électorale. "Nous demandons simplement que le gouvernement respecte les ententes conclues avec nous et qu'il arrête de s'ingérer dans notre système coutumier de gouvernance. Le message reçu aujourd'hui indique que Stephen Harper et Jean Charest ne veulent même pas joueur par leurs propres règles".

"Nous ne tolérerons pas ces violations brutales à nos droits", ajoute Matchewan. "L'exploitation forestière ne sera pas permise sur notre territoire faisant partie de l'accord trilatéral et nous poursuivrons avec d'autres mesures directes non-violentes".

Neuf personnes dont une femme âgée, une femme enceinte et deux mineurs ont été arrêtées brutalement. Pendant qu'une file d'agents obstruaient la vue à des observateurs du "Christian Peacemaker Teams", d'autres agents ont utilisé des techniques de "conformité sous peine de douleur" sur les manifestants qui s'étaient liés à des barils remplis de ciment; ils ont tordu des bras et ont disloqué des mâchoires, les laissant avec des figures contusionnées et ayant de la difficulté à avaler.

"Durant cette élection, les conservateurs nous ont qualifiés d'alcooliques et ont traité la majorité de nos membres de "dissidents", affirme Michel Thusky, un autre porte-parole de la communauté, se référant à un article d'opinion publié dans les journaux régionaux par le Ministre Cannon. "Maintenant, les gouvernements ont choisi la violence au lieu de respecter leurs obligations fondamentales envers notre communauté". 'Conformité sous peine de douleur' est la meilleure description de la politique sur les autochtones du parti conservateur".

Les membres de la communauté du Lac Barrière avaient promis de maintenir le blocus jusqu'à ce que le gouvernement canadien respecte l'accord trilatéral de 1991. Cet accord fut loué par les Nations Unies et la Commission Royale sur les Peuples Autochtones comme étant un projet de paritarisme de développement durable des ressources. Afin de stopper l'ingérence du gouvernement fédéral dans leur système coutumier de gouvernance, ils veulent que ce gouvernement nomme des observateurs pour témoigner l'investiture du leadership selon leur code de sélection codifié, en respecte les résultats et finalement, cesse leur ingérence dans leur gouvernement interne.

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Pour video, contactez barrierelakesolidarity@gmail.com

Contacts médiatiques:

Michel Thusky, porte-parole du Lac Barrière: (819) 435-2171,

Marylynn Poucachiche, porte-parole du Lac Barrière (en anglais) (819) 435 – 2142

Norman Matchewan, porte-parole du Lac Barrière (en anglais) (819) 435 - 2299

mardi 7 octobre 2008

Québec et Canada utilisent la police anti-émeutes, le gaz lacrymogène et la force sur les familles Algonquins du Lac Barrière non violent

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Jeudi, le 7 octobre, 2008

Québec et Canada utilisent la police anti-émeutes, le gaz lacrymogène et la force sur les familles Algonquins du Lac Barrière non violent.

*Trouvez les photos ICI

Contacts médiatiques :

Michel Thusky, porte-parole Lac Barrière : 819 - 435-217

Norman Matchewan, porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 647 - 227 - 6699

Marylynn Poucachiche porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 438 - 868 - 3957


Kitiganik/Rapid Lake, Algonquin Territory / - Yesterday afternoon, the Conservative government and Quebec used riot police, tear gas, and "pain compliance" techniques to end a peaceful blockade erected by Algonquin families from Barriere Lake, rather than negotiate, as requested by the community. The blockade on Highway 117 in Northern Quebec began at 6:00am Monday, with nearly a hundred community members of all ages and their supporters promising to remain until Canada's Conservative government and Quebec honoured signed agreements and Barriere Lake's leadership customs. Around 4pm, nearly sixty Quebec officers and riot police encircled families after a meal and without warning launched tear gas canisters, one of which hit a child in the chest.

"Our demands are reasonable," said Norman Matchewan, a spokesperson who was racially slurred by Minister Lawrence Cannon's assistant earlier in the election. "We're only asking for the government to uphold the agreements they've signed and to stop illegally interfering in our customary governance. The message we've received today is that Stephen Harper and Jean Charest are unwilling to even play by their rules."

"We will not tolerate these brutal violations of our rights," added Matchewan. "Forestry operations will not be allowed on our Trilateral agreement territory, and we will be doing more non-violent direct action."

Nine people, including an elderly women, a pregnant woman, and two minors, were roughly arrested. While a line of police obscured the view of human rights observers from Christian Peacemaker Teams, officers used severe "pain compliance" techniques on protestors who had secured themselves to concrete-filled barrels, twisting arms, dislocating jaws, leaving them with bruised faces and trouble swallowing.

"In this election alone, the Conservatives have labelled us alcoholics and vilified our community's majority as "dissidents," said Michel Thusky, another community spokesperson, referring to an op-ed published by Minister Lawrence Cannon in regional newspapers. "Now they and Quebec have chosen violence over meeting their most basic obligations to our community. 'Pain compliance' is the perfect description of the Conservative government's aboriginal policies."

Barriere Lake community members had promised to maintain the blockade until the Government of Canada honoured the 1991 Trilateral agreement, a landmark sustainable development and resource co-management agreement praised by the United Nations and the Royal Commission on Aboriginal Peoples. To end federal interference in their leadership customs, they wanted the Government of Canada to appoint observers to witness a leadership reselection according to their codified customary selection code, respect its outcome, and then cease interfering in their internal governance.

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lundi 6 octobre 2008

Les Algonquins du Lac Barrière érigent un barrage routier non violent sur la 117 au nord du Québec


"Non au coup d'etat". Les Algonquins du Lac Barrière érigent un barrage routier non violent sur la 117 au nord du Québec : La communauté perd patience face aux engagements non tenus et à l'interférence du gouvernement fédéral dans le choix du leadership


















Lundi, le 6 octobre, 2008

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire algonquin / - Depuis 6:00am ce matin, les membres de la communauté du Lac Barrière Barriere, tous âges confondus, ont érigé un barrage routier non violent devant leur réserve au nord du Québec, en promettant de maintenir le barrage routier jusqu'à ce que le Canada et le Québec s'engagent par écrit à respecter leurs ententes et que le gouvernement canadien mandate un observateur pour agir comme témoin lors de la sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, et qu'il en reconnaisse les résultats.
« Le gouvernement conservateur, comme les libéraux avant lui, nous a traité avec mépris en refusant de respecter les ententes qu'il a signées avec nous », admet Norman Matchewan, cet enseignant et policier à temps partiel dans la communauté, qui a fait l'objet des propos racistes d'un membre du bureau de comté de Lawrence Cannon, dans Pontiac. « Nous avons essayé toutes les solutions politiques, mais ils ont ignoré et écarté notre communauté, ne nous laissant d'autre choix que de maintenir un barrage non violent pour forcer le gouvernement à se montrer juste envers nous. »

La communauté du Lac Barrière veut que le Canada et le Québec fassent respecter les ententes issues de l'accord trilatéral de 1991, un accord de développement durable et de cogestion des ressources, qui avait alors été applaudi par l'ONU et la Commission royale sur les peuples autochtones. Le gouvernement du Canada ne respecte plus l'accord depuis 2001. Le Québec a signé en 1998 un accord bilatéral, mais piétine depuis que des recommandations pour sa mise en œuvre ont été soumises, en 2006, par deux anciens ministres, John Ciaccia, représentant particulier pour le Québec, et Clifford Lincoln, représentant particulier des Algonquins du Lac Barrière.

« Pour éviter ses obligations, le gouvernement fédéral a délibérément enfreint nos coutumes de gouvernance en délogeant notre Chef et Conseil coutumier », explique Michel Thusky, porte-parole de Lac-Barrière. « Dans ce qui s'apparente à un coup d'État, il a mis en place un Chef et Conseil rejeté par la majorité de la communauté. Les gouvernements du Québec et du Canada travaillent main dans la main car ils se servent des mêmes problèmes de gouvernance comme excuse pour enterrer les accords qu'ils ont signés avec les Premières Nations en 1991 et 1998 respectivement. »

Le 10 mars 2008, pour la troisième fois en 12 ans, le gouvernement du Canada s'est immiscé dans la gouvernance interne du Lac Barrière. Il a révoqué la reconnaissance du Chef et Conseil coutumier et a mandaté un groupe qui, selon le Conseil des aînés du Lac Barrière, n'a pas été choisi dans le respect de leur Code coutumier de gouvernance.
Selon Marylynn Poucachiche, une autre porte-parole de la communauté. « Le gouvernement fédéral prétend qu'il s'agit d'un simple problème interne. Mais nous ne pouvons régler la situation que si le gouvernement fédéral mandate un observateur-témoin pour assister au processus de sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, qu'il promette d'en respecter les résultats et qu'il cesse de s'immiscer dans nos affaires internes. »

En 2007, le juge Réjean Paul, de la Cour Supérieure du Québec, a émis un rapport qui concluait que le groupe reconnu par le gouvernement fédéral, lors du prétendu choix d'un chef en 2006, ne représentait qu'une « infime minorité » qui « ne respecte pas le Code coutumier de gouvernance »[1]. Le gouvernement fédéral a reconnu cette faction minoritaire après avoir mené un autre présumé processus de sélection en janvier 2008, même si, selon le rapport d'un observateur sur lequel se fiait le gouvernement, rien ne « garantissait » que le Code coutumier de gouvernance soit respecté [2].

Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande regroupant trois communautés algonquines dont celle du Lac Barrière, reconnaît toujours le leadership de Benjamin Nottaway et continue de travailler avec lui et son conseil.

- 30 -

Contacts médiatiques :

Michel Thusky, porte-parole Lac Barrière : 819 - 435-217

Norman Matchewan, porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 647 - 227 - 6699

Marylynn Poucachiche porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 438 - 868 - 3957


Notes:

[1] Rapport du Juge Paul

[2]Rapport Riel







Trouvez plus d'IMAGES ICI

lundi 29 septembre 2008

Avis aux Medias: Lac Barrière ralentiront le trafic sur la 117 pour le journée nationale de mobilisation politique

Lundi, 29 Septembre, 2008



Lac Barrière ralentiront le trafic sur la 117: pression exercée sur le député Lawrence Cannon et le gouvernement Conservateur de respecter les accords et coutumes de gouvernance.


Kitiganik/Lac Rapide, Territoire Algonquin /- Pour le journée nationale de mobilisation politique, à 13:30, les Algonquins du Lac Barrière ralentiront le trafic sur la 117 pour distribué des pamphlets et établiront la conscience au sujet des violations de leurs droites par le gouvernement Conservateur.



<> a déclaré Norman Matchewan, une porte-parole jeunesse du Lac Barriere.

Ils veulent aussi que le gouvernement du Canada mette en vigueur l'accord trilatéral, un accord de développement durable qui a été applaudi au plan international et signé par la communauté du Lac Barrière et le gouvernement fédéral en 1991. Le gouvernement du Canadaa abandonné l'entente en 2001.

Pour résoudre la situation la communauté du Lac Barrière a demandé au gouvernement canadien d'envoyer des observateurs comme témoins de la sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code Coutumier de Gouvernance du Lac Barrière, et enbonne foi, en reconnaître les résultats.

Contacts médiatiques :

Norman Matchewan , jeune porte-parole des Algonquins du Lac Barrière (en anglais) : 819 - 435 - 2171

Michel Thusky, porte-parole des Algonquins du Lac Barrière : 819 - 435 - 2171

Lawrence Cannon et lac Barriere

*pour les photos cliquez ici

Barriere Lake's Response to Federal Conservative MP, Lawrence Cannon's Message in Le Droit


Norman Matchewan
Septembre 26

Les commentaires de Lawrence Cannon sur les Algonquins du Lac Barrière ne sont que des manoeuvres pour nous dénigrer. Son assistante suggère que nous sommes des alcooliques; maintenant M. Cannon qualifie la majorité des membres de la communauté de "dissidents". Peut-on s'attendre à d'autres commentaires racistes provenant de son bureau?

Notre relation avec le gouvernement fédéral se définit par des promesses rompues et leur ingérence dans nos affaires internes. En 1991, Lac Barrière signaient une entente trilatérale historique avec le Canada et le Québec qui assurait le développement durable de nos territoires traditionnels - ce projet environnemental obtenait la désignation d'"innovateur" des Nations Unies.

Toutefois, en 1996, le gouvernement fédéral essaya de dérouter l'accord en remplaçant notre chef-élu et son conseil avec une groupe minoritaire qui eux, délaissèrent l'entente. L'ancien depute libéral provincial Michel Gratton dénonça l'action: "Cette décision unilatérale de remplacer le chef et son conseil", avait-il écrit, "va à l'encontre de tous les principes démocratiques".

En 1997, M. le juge Réjean Paul de la Cour Supérieure du Québec conclut une résolution qui réétablissait le chef légitime et son conseil et renouvela l'accord trilatéral. Pour empêcher toute ingérence future, Paul aida à codifier nos coutumes de sélection du leadership en un code électoral coutumier que le gouvernement promit de respecter.

L'habitude est une seconde nature. En 2001, le gouvernement se retire de l'entente trilatérale et favorise certains membres de la communauté qui s'opposaient à notre leadership légitime. Paul arbitre encore en 2007 et conclut que l'opposition venait d'une "très minorité" qui "n'est pas celle prescrite au code electoral coutumier."

Cependant, quand ce même groupe minoritaire organisa une présumée nouvelle élection en janvier 2008, les élus fûrent immédiatement reconnus par le gouvernement fédéral. Au tribunal, nous avons forcé le gouvernement à faire paraître le rapport d'un observateur, utilisé pour supporter l'approbation des élus de janvier 2008: le rapport précisait qu'il n'y avait aucune "garantie" que le code électoral coutumier fut respecté. Encore une fois, le gouvernement lance les principes démocratiques au vent en ne respectant pas nos coutumes ni les désirs de notre peuple. Et Lawrence Cannon a le culot de qualifier une forte majoritè de nos membres de "dissidents"!

Pour résoudre cette crise, nous sommes pris à participer à un nouveau processus de sélection du leadership selon notre code électoral coutumier: nous demandons seulement que le gouvernement fédéral nomme des observateurs, reconnaisse les résultats et respecte nos ententes.

mercredi 24 septembre 2008

Avis aux médias : Les Algonquins du Lac Barrière manifesteront lors du débat des candidats « L’économie de Pontiac » et leur demanderont de se concent

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Mercredi, le 24 septembre, 2008

Les Algonquins du Lac Barrière demandent que le débat sur l'économie de Pontiac n'exclue pas leurs malheurs économiques: pression exercée sur le député Lawrence Cannon de respecter les accords et coutumes de gouvernance.

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire Algonquin / – À 19h30, à Campbell's Bay Québec, les Algonquins du Lac Barrière manifesteront lors d'un débat politique entre candidats.

Norman Matchewan, jeune porte-parole des Algonquins du Lac Barrière affirme que « L'économie de Pontiac dépend largement sur les ressources naturelles de notre peuple tout en nous excluant d'en bénéficier. Le gouvernement et les corporations retirent $100 millions de dollars à chaque année de notre territoire sans qu'on ait un sou. Les accords que le gouvernement refuse de respecter nous permettraient de participer à l'économie régionale et de partager ces ressources naturelles ».

Les Algonquins du Lac Barrière vivent sur une réserve de 59 acres à 350 kilomètres au nord d'Ottawa, dans des maisons surpeuplées et insalubres, qui ont été condamnées par Santé Canada. Le taux de chômage se situe entre 80% et 90%, et la communauté dépend de génératrices au diesel pour s'approvisionner en électricité. Malgré ces conditions, ils ont maintenu leur langue, leur culture et leur système coutumier de gouvernance.

Ils veulent que le gouvernement du Canada mette en vigueur l'accord trilatéral, un accord de développement durable qui a été applaudi au plan international et signé par la communauté du Lac Barrière et le gouvernement fédéral en 1991. Le gouvernement du Canada a abandonné l'entente en 2001.

Selon Michel Thusky, porte-parole pour les Algonquins du Lac Barrière, « Le gouvernement fédéral est en violation de la constitution canadienne, dont des standards minimaux avaient été établis dans une déclaration officielle des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, en ne respectant pas les accords conclus et en s'impliquant dans nos coutumes de gouvernance. M. Cannon se doit de respecter les revendications des Algonquins du Lac Barrière et les autres candidats devraient aussi les soutenir s'ils veulent démontrer leur respect envers les droits des Premières Nations ».

Contacts médiatiques :

Norman Matchewan , jeune porte-parole des Algonquins du Lac Barrière (en anglais) : 819 - 334 - 0411

Michel Thusky, porte-parole des Algonquins du Lac Barrière : 819 - 435 - 2171

Marylynn Poucachiche, porte-parole des Algonquins du Lac Barrière (en anglais) : 819 - 435 - 2142

mardi 23 septembre 2008

Avis Aux Medias: Le députe conservateur Lawrence Cannon décline la demande urgente des Algonquins du Lac Barrière

Pour diffusion immédiate

Le 19 septembre 2008


Après les insultes raciales proférées à l'endroit du'un jeune porte-parole Algonquin de la part d'un member de son personnel, le Ministre avise les Algonquins du Lac Barrière d'attendre la fin des élections pour que le Gouvernement s'adresse à leurs urgents demandes : La communauté ont donc décidé de continuer leurs pressions sur lui durant les élections.

(Lac Rapide, Territoire Algonquin) / -- Le député Lawrence Cannon a tenu une brève réunion hier avec des représentants du Lac Barrieré a Low, Québec, mais le porte-parole des jeunes Algonquin, Norman Matchewan, a exprimé de doutes quant au respect de Cannon envers la communauté.

<< Il nous a dit qu'il n'avait pas les temps de s'assurer que le gouvernement fédérale puisse accepter les demandes raisonnables que nous essayons depuis de années à lui transmettre ­– soit que le gouvernement respecte les ententes signées avec nous, cesse de façon non-démocratique de souteni un Chef et un Conseil illégitimes dans notre communauté, nommes des observatuers pour vérifier une re-sélection de notre leadership et respecte le resultat de celle-ci, afin de résondre le chaos crée par le gouvernement lui-même>> a déclaré Norman Matchewan, un enseignant de la communauté et policier à temps partiel, lequel victime des épithètes racistes de la part d'un membre du personnel de Cannon, mardi à Maniwaki, ce lorsqu'il questionnaire le Ministre au sujet des violations des droits de la communauté par le gourvernment Conservateur.[1]

<> a continué Matchewan. <>

Fois déçus de la manière dout Cannon a donné suite aux remarque racistes, les représentants de la communauté on informé Cannon qu'il ont l'intention de continuer leur campagne afin que le traitement injuste de Lac Barrière par le gouvernment Conservatuer soit en enjeu électoral dans Pontiac. Ils ont aussi rencontré, hier, les candidates Liberal, Bloc Québécois et NPD dans le comté.


- 30 -


Contactes medias :

Michel Thusky, porte-parole Lac Barrière : 819 – 435 - 2171

Norman Matchewan, porte-parole jeunesse (en englais) : 819 - 334 - 0411


Notes

[1] http://www.aptn.ca/streaming/index.php?wmv=wednesday/six

Le Droit : La grogne envers Cannon se poursuit

Le lundi 22 septembre 2008

La grogne envers Cannon se poursuit

François Pierre Dufault

La communauté algonquine de Lac-Barrière continuera à faire pression sur le ministre Lawrence Cannon.

Elle veut l'obliger à s'occuper de ses enjeux sociaux avant les élections du 14 octobre prochain, a annoncé samedi Norman Matchewan, le porte-parole des jeunes de la réserve autochtone.

Vendredi, le député conservateur de Pontiac s'est entretenu brièvement avec des représentants de Lac-Barrière, à Low, pour leur demander de patienter jusqu'au lendemain du scrutin avant d'obtenir l'aide qu'ils réclament du gouvernement fédéral.

Un délai que la délégation algonquine a du mal à digérer. "Notre communauté est en crise, mais il (M. Cannon) a refusé de même envisager une visite dans notre communauté pour se rendre compte de la situation", a fulminé M. Matchewan, envers qui une employée du bureau de M. Cannon à Maniwaki avait d'ailleurs tenu des propos qu'il a jugés racistes la semaine dernière.

"Tactique de délai"

Mardi dernier, alors que le jeune porte-parole algonquin demandait une rencontre avec M. Cannon, l'employée de celui-ci, Darlene Lannigan, a rétorqué que les Autochtones en obtiendraient une à condition qu'ils se "comportent convenablement" et qu'ils soient "sobres".

"Nous pensons que c'est là une tactique de délai (de M. Cannon) avec l'intention de minimiser le dommage que les commentaires racistes (de Mme Lannigan) ont porté à son image. Il croit sans doute qu'une fois réélu, il pourra nous mette de côté comme il l'a fait pendant les deux dernières années", de renchérir M. Matchewan.

Les Algonquins de Lac-Barrière accusent le gouvernement de Stephen Harper de maintenir un état de chaos dans leur communauté en soutenant un chef et un conseil de bande qu'ils disent illégitimes.

vendredi 19 septembre 2008

Pour diffusion immédiate

Jeudi, le 18 septembre, 2008

L'assistante du député Lawrence Cannon lance des commentaires racistes à un jeune porte-parole algonquin du Lac Barrière. Selon les représentants communautaires, c'est un autre exemple de maltraitance de la part du gouvernement conservateur face aux gens du Lac Barrière.

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire algonquin – C'est lors du lancement officiel de la campagne électorale du député Cannon, à Maniwaki Québec, mardi le 16 septembre dernier, que son assistante prononça des propos racistes à un jeune porte-parole du Lac Barrière. Ce jeune homme voulait simplement que Cannon respecte les droits de sa communauté.

Lors d'une discussion avec Norman Matchewan, un enseignant dans la communauté et policier à temps partiel âgé de 25 ans, madame Darlene Lannigan voulut établir les critères pour les prochaines rencontres : « Si vous êtes sage et sobre » disait-elle à M. Matchewan.[1]

« Ces propos condescendants et racistes d'un représentant du député démontrent encore le manque de respect du gouvernement conservateur envers notre communauté » dénonce M. Matchewan.

Madame Lannigan poursuit en disant que « les problèmes de la communauté se résumaient en trop de drogues, d'alcool, d'inceste et de violence ».

M. Matchewan réplique que le gouvernement essaie de se dégager d'un accord historique qui nous attribuerait la co-gestion de nos territoires traditionnels et qui améliorerait notre piètre situation économique. Ils veulent nous diviser pour mieux régner. Ils rejettent nos leaders légitimes, notre Chef et son conseil et acceptent des individus qui n'ont pas l'appui majoritaire de la communauté.

Le bureau de M. Cannon a émit un communiqué mercredi affirmant que les commentaires étaient lancés dans un contexte difficile.

D'après M. Matchewan, « rien ne justifie le racisme ». Aussi, le contexte n'était pas difficile, on demandait simplement à M. Cannon de respecter ses promesses.

À Maniwaki, le 9 août 2007, alors qu'il s'adressait à une foule, le ministre Cannon annonçait : « Le gouvernement est résolu à respecterses obligations légales envers les Premières Nations et il reconnaîtque leurs droits doivent êtres respectés et maintenus. » [2]

Le 10 Mars 2008, pour la troisième fois en 12 ans, le gouvernement du Canada s'est immiscé dans la gouvernance interne du Lac Barrière. Il a annulé la reconnaissance du Chef et Conseil coutumier soutenu par la majorité de la communauté et a mandaté un groupe qui, selon le Conseil des aînés de Lac Barrière, n'a pas été choisi dans le respect de leur Code de Gouvernance coutumier. Pour résoudre la situation la communauté du Lac Barrière a demandé au gouvernement canadien d'envoyer des observateurs comme témoins de la sélection de nouveaux chefs et enbonne foi, en reconnaître les résultats.

Ils veulent aussi que le gouvernement du Canada mette en vigueur l'accord trilatéral, un accord de développement durable qui a été applaudi au plan international et signé par la communauté du Lac Barrière et le gouvernement fédéral en 1991. Le gouvernement du Canadaa abandonné l'entente en 2001.

« Nous avons écrit des lettres à Cannon, informé ses assistants, fait du piquetage devant son bureau de circonscription à Maniwaki, tenu un sit-in à son bureau de Buckingham et manifesté pendant plusieurs jours devant les bureaux du Ministère des transports à Ottawa », à dit Norman Matchewan, un porte-parole pour le Lac Barrière. « Ils n'a même pas répondu une seule fois, ce qui nous fait croire qu'il n'a aucune intention de respecter les droits des Premières Nations ».

Les représentants du Lac Barrière auront des rencontres cette semaine dans la circonscription de Pontiac avec les candidats du NPD, du BlocQuébécois et du Parti Libéral afin de porter à leur attention les violations de droits et augmenter l'appui pour leurs demandes.

Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande de trois communautés Algonquines dont celle de Lac Barrière, continue de reconnaître et de travailler avec Benjamin Nottaway, le Chef destitué, et son Conseil. À travers le pays, plus de trente groupes environnementaux et de droits sociaux ont appuyé les demandes de la communauté du Lac Barrière.

– 30 –

Contacts media:

Michel Thusky, porte-parole Lac Barrière : 819 - 435-2171, 819 -334 - 0411


Notes

[1] http://www.aptn.ca/streaming/index.php?wmv=wednesday/six

[2] http://www.ainc-inac.gc.ca/nr/spch/2007/kza-eng.asp

[3] http://barrierelakesolidarity.blogspot.com/2008/03/mission.html

mercredi 17 septembre 2008

AVIS AUX MEDIAS

16 septembre, 2008

Les algonquins du Lac Barrière se lancent en campagne contre Lawrence Cannon



Kitiganik/Lac Rapide, Territoire Algonquin – Dans la cadre de la campagne électorale fédérale, les Algonquins du Lac Barrière vont lancer une campagne dans la circonscription de Pontiac pour chercher des appuis et demander que l'actuel député et Ministre Lawrence Cannon mette en place ses promesses.



Le 10 Mars 2008, pour la troisième fois en 12 ans, le gouvernement du Canada s'est immiscé dans la gouvernance interne du Lac Barrière. Il a annulé la reconnaissance du Chef et Conseil coutumier soutenu par la majorité de la communauté et a mandaté un groupe qui, selon le Conseil des aînés de Lac Barrière, n'a pas été choisi dans le respect de leur Code de Gouvernance coutumier. Pour résoudre la situation la communauté du Lac Barrière a demandé au gouvernement canadien d'envoyer des observateurs comme témoins de la sélection de nouveaux chefs et en bonne foi, en reconnaître les résultats.



Ils veulent aussi que le gouvernement du Canada mette en vigueur l'accord trilatéral, un accord de développement durable qui a été applaudi au plan international et signé par la communauté du Lac Barrière et le gouvernement fédéral en 1991. Le gouvernement du Canada a abandonné l'entente en 2001.



« Nous avons écrit des lettres à Cannon, informé ses assistants, fait du piquetage devant son bureau de circonscription à Maniwaki, tenu un sit-in à son bureau de Buckingham et manifesté pendant plusieurs jours devant les bureaux du Ministère des transports à Ottawa », à dit Norman Matchewan, un porte-parole pour le Lac Barrière. « Ils n'a même pas répondu une seule fois, ce qui nous fait croire qu'il n'a aucune intention de respecter les droits des Premières Nations ».



À Maniwaki, le 9 août 2007, alors qu'il s'adressait à une foule, le ministre Cannon annonçait : « Le gouvernement est résolu à respecter ses obligations légales envers les Premières Nations et il reconnaît que leurs droits doivent êtres respectés et maintenus. »

« Nous démontrons », continuait Cannon, « les avantages de tenir, dans un esprit de coopération, des négociations qui nous permettent de résoudre des griefs de longue date sans avoir recours aux tribunaux. Nous croyons fermement que les règlements négociés permettent de mettre fin à des litiges d'une façon acceptable et profitable pour toutes les parties. » [1]

« De fait, contrairement à ses déclarations publiques, Cannon préfère nous forcer à endurer des difficultés et aller en cour plutôt que d'encourager son gouvernement à répondre à nos demandes qui sont raisonnables, à agir de bonne foi et en respect de la loi », dit Michel Thusky, porte-parole pour le Lac Barrière. « En tant que membre important du cabinet qui représente la circonscription dans laquelle se trouve le Lac Barrière, Cannon pourrait assurer le respect de son gouvernement pour nos coutumes de chefferie, ainsi que les accords qui ont été signés avec notre communauté ».



« Que ce soit à son bureau ou sur sa route de campagne, ce qui importe c'est que notre message se rende à lui », a ajouté Marylynn Poucachiche, une autre porte-parole du Lac Barrière. « Nous lui demanderons des comptes sur sa circonscription ».



Les représentants du Lac Barrière auront des rencontres cette semaine dans la circonscription de Pontiac avec les candidats du NPD, du Bloc Québécois et du Parti Libéral afin de porter à leur attention les violations de droits et augmenter l'appui pour leurs demandes.



Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande de trois communautés Algonquines dont celle de Lac Barrière, continue de reconnaître et de travailler avec Benjamin Nottaway, le Chef destitué, et son Conseil. À travers le pays, plus de trente groupes environnementaux et de droits sociaux ont appuyé les demandes de la communauté du Lac Barrière.



– 30 –


Contacts media:

Michel Thusky, porte-parole Lac Barrière (francais): (819) 627 - 3628, (613) 296 - 0110

Notes :

[1] http://www.ainc-inac.gc.ca/nr/spch/2007/kza-eng.asp

[2] http://barrierelakesolidarity.blogspot.com/2008/03/mission.html

lundi 11 août 2008

Michael Wernick, Sous-ministre d'Affaires indiennes et du Nord Canada



Les Algonquins du lac Barrière et le nombre croissent de gens qui appuient leurs causes manifestent pour la justice de Michael Wernick, le bureaucrate de premiers rangs pour les affaires indiennes.


* Photographes de Charles Mostoller, s'il vous plait veuillez créditer toutes reproductions.



Le vendredi 8 août, les membres de la communauté du Lac Barrière et leurs supporteurs se sont convenu autour de la maison de Michael Wernick. Après de nombreuses visites au ministre des affaires indiennes, au bureau de Lawrence Cannon, leur représentant fédéral, insistant que le gouvernement fédéral respect leurs gouvernance coutumier, la communauté a décidé qu'il n'avait pas d'alternatives.


Un cercle de journalistes entrevue Norman Matchewan dehors de chez Michael Wernick.

Les Algonquins du lac Barrière affichent leurs mécontentements à la porte de Michael Wernick.


Louisa Ratt, Norman Matchewan et des enfants du Lac Barrière ont envoyé une lettre chez Michael. Dans le paquet étais inclus un communiqué de presse de l'événement, et une lettre jamais répondue du Grand chef Norman Young du Conseil Tribal au Ministre des Affaires Indiens Chuck Strahl, demandant que le Ministre des Affaires Indiens supervise une sélection de dirigent au Lac Barrière.


Comme la journée s'achève les Algonquins du Lac Barrière et les manifestants qui appuie leurs causes se rendent nord vers Gatineau ou ils réalisent du théâtre de rue politique devant le ministre des Affaires Indiens. La scène dépeint Chef Norman entrain d'orchestrer un coup d'état sur le territoire de Michael Wernick, avec l'aide de la police d'Ontario.

vendredi 1 août 2008

Événement

Une séance: Le Peuple Invisible (2008, 92 mins)
Vendredi 15 août à 20h30
au Théâtre de Verdure du parc La Fontaine
Entrée gratuite !

Après L'Erreur boréale, film coup-de-poing sur l'industrie forestière, les deux cinéastes dénoncent, cette fois-ci, les conditions de vie désastreuses du peuple algonquin. Ils signent un solide dossier sociohistorique qui lève le voile sur cette nation autochtone bafouée. Malgré leurs 5000 ans d'histoire, les Algonquins demeurent invisibles aux yeux de bien des Blancs, trop souvent enclins à cultiver l'ignorance et les préjugés. Au-delà des clichés, les deux cinéastes ont partagé la vie des Algonquins pour leur donner la parole, mais aussi faire entendre leurs silences criants de désespoir. Le Peuple invisible : une façon d'éveiller nos consciences et de faire cesser le déni.

Pour plus d'information: Recontres internationales du documentaires de Montreal

mardi 15 juillet 2008

* MANIF DE 3 JOURS À OTTAWA/GATINEAU en Solidarité avec les Algonquins du Lac Barrière *

* MANIF DE 3 JOURS À OTTAWA/GATINEAU en Solidarité avec les Algonquins du Lac Barrière *

PAS DE COUPS D'ETATS en TERRITOIRE ALGONQUIN!
NON A LA MANIPULATION POLITIQUE AU LAC BARRIERE
RESPECTEZ LES ENTENTES SIGNEES

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
OÙ: Bureaux de Lawrence Cannon au Ministère de Transport
330 Sparks Street, OTTAWA, proche de l'intersection Wellington et Kent
QUAND: Medcredi 16 Juillet 12h30pm-17h et Jeudi17 Juillet 11h-17h

OÙ: Department des Affaires Indiennes, Coin Wellington et Montcalm à GATINEAU
QUAND : Vendredi 18, Juillet 11h-17h
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

* Ceci sera une manifestation pacifique en appui des membres de la communauté de Lac Barrière qui sont a Ottawa pour demander une rencontre avec leur Député Lawrence Cannon, un nouveau processus de sélection de Leadership en accord avec leur code coutumier, qui a été violé par le gouvernement fédéral, et que le gouvernement fédéral respecte toutes les accords et engagements signés avec la communauté.

*Apportez bannières, pancartes, et instruments sonores...

Pour plus d'informations: http://www.solidaritelacbarriere.blogspot.com,
courriel: barrierelakesolidarity@gmail.com

Depuis 20 ans, la communauté Algonquine de Lac Barrière, située à 3 heures de route au nord de Ottawa, lutte pour tenir le gouvernement a leurs promesses. En 1991, ils ont signé une entente trilatérale sans précédents avec Canada et Québec, pour protéger l'utilisation algonquine du territoire, conserver la flore et la faune, et pour recevoir une part des revenues des ressources exploités.

Le gouvernement Canadien a suspendu l'accord en 2001. Pour éviter ses obligations, le Département des Affaires Indiennes a plutôt réussi à créer un fossé et à régner au Lac Barrière, au prix de grands dégâts dans la communauté, après avoir évincé le Chef et Conseil de bande pour permettre de façon illégale à un autre groupe d'exercer le leadership. Malgré qu'il connaissait les actions de son gouvernement, le ministre des Transports, Lawrence Cannon, lieutenant québécois du Premier ministre et député dans Pontiac, où se trouve Lac Barrière, il ne s'est pas assuré que le gouvernement canadien respecte la loi.

* Malgré plusieurs barrages d'Hydro Québec sur leur territoire, la communauté est forcée d'utiliser des vieilles génératrices au diesel pour leur électricité.

* La crise de logements dans la communauté est rendue a des proportions tragiques, la plupart vivant dans de maisons pourrissantes, et souvent condamnées. Avec jusqu'à 18 personnes vivants sous le même toit.

* La Sûreté du Québec a été utilisée pour imposer de force et maintenir l'autorité de la faction minoritaire appuyé par le gouvernement.

* Les enfants ont été interdits d'utiliser la langue algonquine à l'école par les professeurs embauchés de l'extérieur –un rappel morbide a l'époque des pensionnats Indiens.



CONTEXTE

Le traitement des Algonquins du Lac Barrière par le Canada et le Québec est condamné devant les Nations Unies : les gouvernements devraient respecter les accords contraignants et cesser d'interférer dans la gouvernance du Lac Barrière.
Pour voir le communiqué au complet : http://solidaritelacbarriere.blogspot.com/2008/05/communiqu-30-avril.html

Un message de la communauté du Lac Barrière: http://solidaritelacbarriere.blogspot.com/2008/03/mission.html

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lundi 14 juillet 2008

AVIS AUX MEDIAS

POUR DIFFUSION IMMEDIATE

Vendredi, 11 Juillet, 2008

Des Algonquins et leurs sympathisants sont arrêtés pour avoir exigé au Ministre Lawrence Cannon le respect de leurs coutumes de leadership : La sortie du rapport Riel confirme l'ingérence illégale du gouvernement conservateur dans les affaires internes du Lac Barrière.


Montréal, QC / – Le Jeudi 26 Juin, 2008 sept Algonquins du Lac Barrière et cinq sympathisants non-autoctones, ont occupé pacifiquement les bureaux de Lawrence Cannon pendant cinq heures, demandant que Cannon les rencontre et les assure que son gouvernement Conservateur supervise un nouveau processus de sélection de leadership au Lac Barrière. Six personnes ont été arrêtées pour avoir refusé de partir avant que leurs demandes soient rencontrées.

« Cannon n'a même pas eu le respect de nous rencontrer, » dit le porte-parole du Lac Barrière Michel Thusky, dont sa fille a été arrêtée. « Comme membre du cabinet qui est représentant du comté ou se trouve de lac Barrière, Cannon peut garantir que nos coutumes soient respectées. Son inaction démontre que les excuses du gouvernement conservateur pour les pensionnats indiens ne valent rien, car ils continuent de violer nos coutumes. »

La sortie du rapport écrit par Laurier Riel, un travailleur de la court à Maniwaki, confirme que le Département des Affaires Indiennes a délibérément violé le code coutumier du Lac Barrière en reconnaissant les membres d'une faction minoritaire comme le nouveau leadership. Présent à cette sélection de leadership alternative mené par une faction minoritaire le 30 janvier, 2008, Riel a exprimé des doutes quant au respect du code coutumier.

Malgré les doutes de Riel, et des avis par le conseil des aînés du Lac Barrière que le processus de sélection alternatif était illégal, le 10 Mars, 2008, le gouvernement fédéral a annulé sa reconnaissance du Chef et Conseil coutumier appuyé par la majorité de la communauté. A leur place, ils ont nommé les membres d'une faction minoritaire au leadership, utilisant la Sûreté du Québec pour imposer leur autorité de force. Le gouvernement prétendait que le rapport de Riel apportait une « quantité d'information significative » justifiant le changement unilatéral de leadership, mais refusait de présenter le rapport à la communauté. Après deux mois et demi d'obstruction, le rapport a été communiqué au conseil juridique des aînés du Lac Barrière, qui récusent le changement de leadership en court fédéral.

Contredisant la prétention du gouvernement, que le code coutumier de sélection de dirigeants a été respecté, Riel écrit dans son rapport que « ma phrase : Au meilleur de ma connaissance [la sélection] était conforme au 'Mitchikanibikok Anishnabe Onakinakewin' (Code Coutumier de Gouvernance) peut porter a confusion ». Donc, il ne « confirme pas que toutes les autres règles pour une révision du Leadership ont été suivies, » décrivant comment Harry Wawatie, membre du conseil des aînés, ainsi que le chef coutumier destitué Benjamin Nottaway n'étaient pas présents au processus de sélection, ce qui contrevient directement au code coutumier de gouvernance du Lac Barrière. Riel écrit de plus qu'il ne peut "garantir" qu'un avis en bonne et due forme ait été remis au Conseil des aînés du Lac Barrière ou aux membres éligibles de la communauté du Lac Barrière.

« Cannon préférerait choisir les courts au lieu d'une demande raisonnable de dialoguer et d'honorer la loi, le contraire de ses affirmations publics, » a dit Thusky. Le 9 Août, 2007, Cannon affirmait devant une foule a Maniwaki que son gouvernement était « résolu à honorer ses obligations légales envers les Premières nations » et qu'il démontrait « les avantages de tenir, dans un esprit de coopération, des négociations qui nous permettent de résoudre des griefs de longue date sans avoir recours aux tribunaux. » [1]

« La communauté poursuivra Cannon où qu'il sera en public, » concluait Thusky. « Nous n'arrêterons que quand Cannon honorera sa parole, et assure que le gouvernement Conservateur supervise un nouveau processus de sélection de Leadership, et cesse d'interférer dans nos affaires pour de bon. »

Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande de trois communautés Algonquines dont celle de Lac Barrière, continue de reconnaître et de travailler avec Nottaway, le Chef destitué, et son Conseil.Le Grand chef Norman Young a récemment fait parvenir une lettre au ministre des Affaires indiennes Chuck Strahl l'encourageant à appuyer un processus de resélection des dirigeants dans la communauté.

– 30 –

Contacts Médiatiques:

Michel Thusky, Porte-parole du Lac Barrière Lake (disponible de 12-13h, et à partir de 16h) : (819) 435-2171

Benjamin Nottaway, Chef du Lac Barrière : (819) 435- 2108 (Anglais seulement)

Norman Young, Grand Chef, Le Secrétariat de la nation algonquine : (819) 627 -6869


Notes de page

[1] http://www.ainc-inac.gc.ca/nr/spch/2007/kza-fra.asp

mercredi 11 juin 2008

Conseil Coutumier nie les allégations de criminalité

au dernier incendie : Accuse le département des affaires indiennes de négligence

(Kitiganik/Lac Rapide, Territoire Algonquin/5 Juin, 2008) – Le Chef Intérimaire Benjamin Nottaway a faite une déclaration aujourd’hui niant que lui ou d’autres membres du Conseil Coutumier soient responsable de l’incendie d’une maison dur la réserve de Lac Rapide qui a eu lieu Dimanche 1 Juin, 2000.

Au nom du Conseil Coutumier de Lac Barrière, le Chef intérimaire Benjamin Nottaway déclarait aujourd’hui, « Je confirme que ni moi, ni aucun des membres de mon Conseil sont impliqués a l’incendie du 1ier Juin sur la réserve. Nous questionnons aussi l’indépendance de la SQ dans l’enquête de ce feu. Notre peuple est très conscient que la SQ est biaisée contre beaucoup de membres communauté. Ils ont déjà fait preuve de leur biais par leurs méthodes policières sélectives et les arrestations qui ont eu lieu dans notre communauté. Nous savons que la SQ est utilisée politiquement par les
gouvernements fédéral et provincial pour maintenir au pouvoir une faction minoritaire imposé par le Département des Affaires Indiennes (DIA), ce group mine les efforts et les accords que notre Première Nation a signé avec les gouvernements du Canada et du Québec.»

Le Chef intérimaire Nottaway continua disant, « Nous croyons que le vrai crime ici est la condition de logement et le taux de 90% de chômage. Ma propre maison a brûlé en 2004, à cause de mauvais filage. Les réparations n’ont jamais eu lieu car il n’y avait pas d’assurance. Ma famille et moi vivons chez nos beaux-parents depuis. »

Des maisons au Lac Rapide ont aussi brûlés en Janvier et à l’automne 2007. Dans les deux cas, le camion de pompiers ne fonctionnait pas et Gestionnaire Tiers imposé par le DIA ne payait pas pour l’assurance. Il y a eu des allégations d’incendie criminel, mais de nouveau, il a été déterminé que les causes n’étaient pas criminelles. Durant l’incendie du 1ier juin, le camion de pompiers ne fonctionnait pas et la maison ne possédait pas d’assurance. Les résidants ont déménagé dans un appartement qu’ils occupaient déjà a Val d’Or, Québec.

Le Chef intérimaire Nottaway a conclu en disant, «Nous serions plus alaise si l’enquête d’incendie était fait par un corps indépendant de la SQ. Car la SQ est utilisé comme outils politique par les gouvernements externes, la SQ n’a aucune crédibilité dans notre communauté. En fait, le Chef de Pompiers de la communauté, qui est sous autorité du Gestionnaire Tiers imposé par la SQ, a admis devant la SQ avoir défoncé les vitres d’auto appartenant a un porte-parole de notre communauté le 4 juin. La SQ n’a eu aucun choix que de le placer en état d’arrestation. Dans les circonstanes actuelles nous demandons que au gens de faire attention avec les allégations jusqu'à ce que les faits soient rendus publics par une enquête indépendante. »

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POUR PLUS D’INFORMATIONS CONTACTEZ:

Michel Thusky, Porte-Parole (819) 435-2171

mardi 10 juin 2008

La maison du "chef" est incendiée

http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2008/06/05/011-lac-barriere-incendie_n.shtml

Ottawa-Gatineau / Réserve de Lac-Barrière
La maison du chef est incendiée

Mise à jour le vendredi 6 juin 2008 à 8 h 30
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La maison du chef de la communauté algonquine de Lac Barrière a été incendiée.

La tension monte d'un cran dans la communauté algonquine de Lac-Barrière, au nord de Maniwaki, où la résidence du nouveau chef de la réserve, Casey Ratt, a récemment été incendiée.

Le brasier s'est déclenché en matinée dimanche pendant que le chef, sa famille et plusieurs résidents de la réserve étaient à Maniwaki, à plus d'une heure de route, pour participer à une fête autochtone.

Malgré l'intervention du service d'incendie, la maison du chef est une perte totale. Pour l'instant, tout semble indiquer que l'incendie est d'origine criminelle. Selon Mélanie Larouche, porte-parole de la Sûreté du Québec, des traces d'accélérant ont été trouvées sur les lieux de l'incendie.

Victime de menaces et d'intimidation depuis qu'il a été élu en mars dernier, le chef Ratt est convaincu que c'est un partisan de l'ancien conseil de bande qui a mis le feu à sa demeure, par vengeance, même si la police ne détient aucun suspect.

Le chef soutient que le feu a éclaté près de l'endroit où lui et sa famille dorment, ce qui suggère la tentative d'intimidation.
Intervention de la SQ dans la communauté algonquine de Lac-Barrière

Les affrontements sont de plus en plus nombreux sur la réserve malgré la présence, depuis un an et en permanence, de la Sûreté du Québec.

La bataille pour le contrôle de la réserve n'est pas nouvelle, mais la tension a monté d'un cran depuis que le ministère des Affaires indiennes a décidé de transiger avec le nouveau conseil de bande. Mélanie Larouche affirme que la Sûreté du Québec a reçu plusieurs plaintes de méfaits.

Le chef de l'ancien conseil, Benjamin Nottaway, rejette toutes les allégations, mais il admet que le nouveau conseil, qu'il considère illégitime, n'aura pas la vie facile.

L'enquête se poursuit. Lundi prochain, le corps policier autochtone reprendra graduellement du service sur la réserve.

audio-vidéo
Le reportage de Daniel Bouchard

lundi 2 juin 2008

Manif a Montreal – media

Video, La Press Canadienne,"Les Algonquins de Lac Barrière stoppent les opérations forestières"

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La Press Canadienne, “Les Algonquins dénoncent Charest” (Vendredi 23 mai 2008):

(INFO690) - Une manifestation est prévue ce midi devant le bureau du premier ministre Jean Charest à Montréal, coin McGill College et Sherbrooke.

Les Algonquins du Lac Barrière, à 5 h de route au nord de Montréal, veulent défendre des territoires.

Ils ont d'ailleurs suspendu l'exploitation forestière jusqu'à ce que le Canada et le Québec honorent des obligations prévues dans une entente de gestion conjointe signée en 1991.

L'entente avait pour objectif de faire respecter leurs coutumes, de préserver la forêt et la faune et de leur donner une part du revenu des industries d'hydroélectricité et de foresterie.

Julie Héroux / Info690

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La Press Canadienne, “Les Algonquins de Lac Barrière stoppent les opérations forestières” (Vendredi 23 mai 2008):

Presse Canadienne

Montréal

Les Algonquins de Lac Barrière stoppent les opérations forestières sur leur territoire, au nord-est des Hautes-Laurentides.

Manifestant devant les bureaux du premier ministre Jean Charest, à Montréal, une douzaine de membres de la communauté ont invité Québec à respecter un accord tripartite, incluant aussi Ottawa, paraphé il y a près de deux ans et portant sur la gestion des ressources naturelles.

Ils entendent maintenir leur blocus des opérations forestières tant que cet accord ne sera pas respecté.

Les autochtones tiendront par ailleurs leur Journée national d'action, jeudi prochain, un peu partout à travers le pays.

samedi 24 mai 2008

Les dessous de la résistance algonquine

http://www.allo-outaouais.com/index.php/site/article-environ/les-dessous-de-la-resistance-algonquine/

L’Accord trilatéral du lac Barrière


Par Jean Lacaille
Publié le 23/5/2008 sur Allo Outaouais.com

Les dessous de la résistance algonquine

Jean Lacaille – Blue Sea – Alors que le Rapport Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables vient d’être publicisé, des Algonquins de Lac Barrière ont manifesté vendredi devant les bureaux du premier ministre Jean Charest. Voici pourquoi ?

Les Algonquins de Lac Barrière vivent dans la réserve faunique La Vérendrye où ils mènent un mode vie fondé sur les ressources naturelles dont ils tentent de s’accommoder du mieux qu’ils peuvent surtout depuis qu’on a permis les coupes forestières sur leur territoire.

Une bonne part des terres où ils pratiquent la chasse, le trappage et la pêche est soumise à une exploitation forestière, à des activités de chasse et de pêche récréatives et à des aménagements hydro-électriques.

En 1990, le gouvernement du Québec a signé des ententes d’exploitation forestière de 25 ans avec des compagnies qui excluaient les diverses autres valeurs de la forêt, risquant ainsi de détuire la biodiversité des végétaux et des animaux que les Algonquins voulaient maintenir. Après la signature d’environ 18 accords d’exploitation forestière, les Algonquins ont compris qu’ils devaient se doter d’une stratégie de conservation qui assurerait la préservation des caractéristiques forestières essentielles à leurs yeux. Ils ont donc cherché è négocier à trois (Algonquins-Québec-Ottawa) des mesures de protection provisoires et une stratégie de développement durable à plus long terme.

Finalement, en 1991, les Algonquins ainsi que les gouvernement provincial et fédéral ont négocié l’Accord trilatéral du Lac Barrière. En vertu de cet accord, les Algonquins ont proposé un modèle de développement durable fondé sur les concepts du rapport Brundtland de 1987 de la Commission mondiale de l’environnement et du développement.

Conciliation de la foresterie et des modes de vie traditionnels

En vertu de l’Accord, les Algonquins du Lac Barrière ont résolument voix aux chapitre dans la planification de l’aménagement forestier d’une grande partie de leur territoire ancestral, qui recouvre 10 000 kilomètres carrés. L’Accord cherche à concilier les opérations forestières avec les préoccupations environnementales et le mode de vie traditionnel des Algonquins.

L’Accord stipule que le Québec et les Algonquins doivent préparer un plan de gestion intégrée des ressources (PGIR) qui tienne compte des besoins de l’économie de subsistance des Algonquins. Vu que ce processus devait prendre plusieurs années, un régime de gestion provisoire spécial a été adopté.

Recensement et protection des zones sensibles

Avant que les discussions ne débutent, les trois parties ont essayé de comprendre les ressources que les Algonquins utlisent et pourquoi celles-ci revêtent tant d’importance à leurs yeux. Il a donc fallu immédiatement répertorier les zones sensibles et recommander les façons de les protéger contre l’extraction des ressources. Parmi ces zones sensibles, il y a des habitats fauniques critiques et des sites importants pour les Algonquins ( ravages d’orignaux, érablières, zones sacrées, secteurs où l’on trouve des plantes médicinales et zones riveraines, le littoral et les rives ).

Pour protéger les zones riveraines sensibles, les Algonquins ont recommandé l’établissement de larges zones tampons le long des rivières, des lacs et des cours d’eau. Les Algonquins ont soutenu que les animaux avaient besoin de zones tampons plus larges ( qui a l’époque mesuraient 20 mètres de large ). De plus, dans ces zones plus larges, un moins grand nombre d’arbres seraient abattus. Enfin, les Algonquins eux-mêmes, qu parcourent de longues distances le long du littoral ont besoin de zones tampons plus larges.

Parachèvement des recherches de base

Depuis 1994, les Algonquins et le gouvernernement du Québec ont concentré leurs efforts sur le parachèvement des recherches de base et la préparation d’une ébauche de PGIR pour le territoire visé par l’accord. Les principaux défis ont consisté à faire une analyse des données et des confirmations existantes, à compiler de nouveaux inventaires et de nouvelles informations sur l’utlisation des ressources renouvelables et à surveiller les impacts et les activités de développement dans le territoire. Ces recherches ont donné lieu à un système de classification algonquine et à une base de données des caractéristiques géophysiques, des sols, des types de forêts et des catégories de flore et de faune.

Informations issues des noms de lieu

Une partie de ces recherches de base comportait des projets visant à documenter les connaissances écologiques et sociales des Algonquins afin d’incorporer ces données dans le PGIR.

Une étude s’est concentrée sur les noms de lieu. L’étude ne fait qu’indiquer les lieux qu’utilisent les Algonquins, mais elle contribue à faire mieux comprendre la façon dont ils perçoivent la terre. Par exemple, de nombreux noms de lieux comportent le mot “truite”, ce qui révèle que ce poisson revêt de l’importance à leurs yeux. La coutume de donner aux lieux des noms descriptifs fournit également des renseignements sur les changements environnementaux qui se sont produits avec le temps. Le nom “Lac à la Grosse Truite”, par exemple, indique qu’il fut un temps où les grosses truites abondaient dans ce lac, ce qui est peut-être même toujours le cas.

La façon dont les Algonquins perçoivent les saisons offre une autre optique intéresssante sur leurs connaissances écologiques. Les Algonquins reconnaissent au moins six saisons et la façon dont ils déterminent le début d’une saison est assez flexible. Par exemple, leur saison “lune de l’oie” ( qui est la période où les oies migrent vers le nord au printemps ) est marquée par l’événement proprement dit, c’est-à-dire le moment où les oies font leur apparition dans la région.

Parachèvement de la dernière phase

La dernière phase de l’Accord trilatéral du Lac Barrière prévoit la formulation de recommandations sur la façon de mettre à exécution le projet de PGIR. Malheureusement, des difficultés d’ordre juridique ont retardé le processus et le plan n’a pas définitivement été arrêté.

En dépit de ces retards, l’étude de cas sur les Algonquins démontre que lorsqu’ils disposent de suffisamment de temps, de fonds, d’engagements et de structures organisationnelles, les peuples autochtones et les gouvernements arrivent à établir des partenariats fructueux.

Ces données ont été puisées sur le site Web de Ressources naturelles Canada (Connaissances traditionnelles des autochtones en écologie ).