“Nous
ne serons plus ignorés” : Les Algonquins deLac Barrière endurent
8 ans d'inaction sur le plan de co-gestion Québec-Algonquin, prêts
à agir
Kitiganik
(Réserve de Rapid Lake), Québec – Il y a huit ans, en 2006, deux
ex-ministres du Parti Libéral du Québec ont émis une série de
recommandations au gouvernement québécois élaborant une vision,
approuvée par tous les parties, de partage des recettes provenant
des ressources naturels et de co-gestion sur nos terres algonquines
non-cédées.
Conçus pour résoudre le conflit généré entre notre communauté, la province, et l'industrie à l'égard de l'exploitation non-durable des ressources de notre territoire traditionnel, les 'Recommandations Ciaccia-Lincoln' ont été écrits afin d'engager la problématique du manque d'infrastructure de base dans notre réserve.
Étant
l'aboutissement d'un processus d'investigation et de négotiations,
les recommandations sont publiées suite à la signature d'un Accord
Trilatérale en 1991 entre notre bande, le Québec et le gouvernement
fédéral. L'Accord Trilatérale est conçu pour nous permettre de
participer de façon inconditionnelle au processus de décisions
concernant l'utilisation de la terre et de ses ressources sur 10 000
kilomètres carrés de nos terres ancestrales. Le gouvernement du
Canada a coupé sa partie du financement de ce projet novateur et il
a paralysé le processus avant que les mesures d'harmonisation de
l'utilisation territoriale entre les intérêts industriels et les
gouvernements n'ont été mises en place. Un Accord Bilaterale a été
signé en 1998 entre Lac Barrière et la province du Québec pour
faire avancer le plan de co-gestion et d’aborder les autres besoins
urgents. Jusqu'à présent, ce dernier non plus n'a pas réussi à
tenir ses promesses.
Les “Ciaccia-Lincoln Recommandations” ont été développés par deux anciens ministres du gouvernement du Québec et ils ont le pouvoir de restaurer les relations et de mener l’implantation de nos plans innovateurs de co-gestion, basés sur des centaines d'heures de recherche culturelle et socio-économique.
Les “Ciaccia-Lincoln Recommandations” ont été développés par deux anciens ministres du gouvernement du Québec et ils ont le pouvoir de restaurer les relations et de mener l’implantation de nos plans innovateurs de co-gestion, basés sur des centaines d'heures de recherche culturelle et socio-économique.
Il
y a quatre semaines, le Chef de Lac Barrière, Casey Ratt, a envoyé
une lettre au Premier ministre Philippe Couillard et au Ministre
responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelly, quant aux
échecs du gouvernement d’implanter les recommandations de
Ciaccia-Lincoln, ce qui met en question l'état des opérations
forestières situées dans l'ensemble du territoire inclut dans
l'Accord Trilatéral. Du gouvernement, nous n'avons reçu qu'un long
silence.
'Nous
voyons dans ces accords la structure pour la négociation
d'améliorations aux conditions dans notre communauté, ainsi qui
l'avenir de notre peuple algonquin. Nous ne serons pas satisfaits
tant qu'un accord incluant les “Ciaccia-Lincoln Recommandations”
ne sera implanté, et que les gouvernements du Canada et du Québec
reconnaissent explicitement nos droits et notre titre autochtone' a
dit le Chef Casey Ratt.
Norman
Matchewan, membre du conseil de bande a dit, “Nous ne serons plus
ignorés. La décision Tsilhqot’in a confirmé notre juridiction
sur ces terres. Nous n'avons jamais reculé devant l'adversité et
nous ne commencerons pas aujourd'hui.'
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Porte parole:
Chief Casey Ratt: 819-441-8002
Michel Thusky, Ainé
de la communauté (French and English Speaking): 819-334-4099
or 819-435-2171
Tony Wawatie, Interim Director-General:
819-355-3662
Norman Matchewan: 819-441-8006
***
Pour plus d'informations sur les droits et le titre autochtone de Lac
Barrière et leur Accord signé avec les gouvernements fédéraux et
provinciaux, veuillez consulter le dossier présenté à Douglas
Eyford, Répresentant spécial du gouvernement fédéral nommé à
mener la consultation basée sur le règlement intérimaire de
revendications territoriales globales, ce que Lac Barrière rejette
pour les raisons mentionnées dans ce dossier.
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