jeudi 30 octobre 2008

Les evenements!

Le Canada, un « état de castes »?
Le droits des autochtones dans les lois Internationales

Une conférence d'Arthur Manual

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LUNDI, 3 Novembre, 6:30pm, 2008
Faculté de droit à McGill, Court Domestique
1er étage du pavillon Chancellor-Day
3644 rue Peel
Pour la garde d'enfants ou la traduction, appelez au 514-398-7432, 48 heures en avance.
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À quel point le Canada est-il à la hauteur de sa réputation en ce qui concerne les droits de l'homme? Surtout lorsque l'on regarde la situation actuelle des peuples autochtones... Peu de personnes savent que le gouvernement canadien est régulièrement condamné par les Nations Unies. Le Canada ignore non seulement les dispositions minimums du droit international, mais également les normes juridiques domestiques fixées par la court suprême. Avec sa détermination pour garder le contrôle des terres et des ressources du peuple autochtone, le Canada néglige les lois internationales et domestiques soutenant les droits du peuple autochtone à l'autodétermination et à la propriété de leurs territoires traditionnels.

Peu de personnes peuvent bien expliquer cette réalité comme le fait Arthur Manuel, porte-parole pour l'Indigenous Network on Economies and Trade. Ancien chef du conseil de bande de Neskonlith et président de l'alliance des premières nations en Colombie-Britannique, Manuel a été une des principales personnes à s'opposer au government canadien qui voulait mettre de côté Le Traité des droits autochtones afin d'assimiler ces derniers dans le corps politique canadien. Actif dans la défense de la terre de Shuswap et dans d'autres dossiers nationaux, il a également supporté plusieurs luttes internationales, suivant le chemin de son père, le défunt George Manuel, président de la Fraternité nationale des indiens et fondateur du Conseil du monde des peuples autochtones. Dans cette conférence, Manuel présentera un ordre du jour alternatif pour que les premières nations progresse dans leur développement économique, social et environnemental.

*Appuyer par : le Centre de McGill pour les droits de l'homme et le pluralisme légal, QPIRG McGill, solidarité Collective de lac Barriere*


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Défendre nos terres: La lutte du Lac Barriere continue!
Un programme complèt avec Arthur Manual, Russell Diabo, et les représentants de cette communauté

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Mardi 4 novembre : 6:00pm(18h), 2008
Centre d'amitié autochtone de Montréal, 2001 boulevard St-Laurent et Ontario (métro St-Laurent)
Le dîner sera gratuit et servi par Midnight Kitchen
Pour la garde d'enfant ou la traduction appelez le 514-398-7432 au moins 48 heures à l'avance.
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Depuis que le département des affaires amérindiennes a évincé le chef et le Conseil usuels du lac Barrière en mars 2008 et qu'il a employé le Surete du Québec pour imposer de force son autorité à cette petite communauté, les algonquins du lac Barriere avaient organisés maintes activités de protestation. Ils font campagne pour conclure avec le gouvernement certains accords qui favoriseraient une gestion bilatérale des ressources de leur territoire ainsi que le respect du partage des terres avec les algonquins, le Canada et le Québec(accord déjà signé datant de 1991). Ce dernier fut signé après que les revendications de la communauté aient abouti à un blocus d'une journée de la route 117, une veine économique cruciale au Québec, en 1990. En octobre 2008, le lac Barriere est revenu aux blocus, pour forcer le gouvernement à respecter leurs accords et leurs coutumes de conduite. Les autorités ont brutalement réprimées l'action paisible. Des représentants de la Communauté seront d'ailleurs accompagnés par Arthur Manuel et Russell Diabo, un analyste remarquable des politiques autochtones, rédacteur du bulletin stratégique des premières nations et conseiller au lac Barrière.

*Appuyé par : QPIRG McGill, solidarité Collective du lac Barriere

Les dons sont fortement apprécier et aide à soutenir le communité et ses revendications sociales, économiques et politiques. L'aide matériel est également bienvenue.

Pour connaître les besoins de la communauté : http://barrierelakesolidarity.blogspot.com/2008/03/donations.html

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Cet événement fait partie de « Choc culturels », deux semaines de programmation destinées à explorer le Canada, projet fait par la coalition d'Anti-Raciste de McGill (MARC), le groupe de recherche d'intérêt public du Québec (QPIRG McGill), et l'association d'étudiants de l'université de McGill (SSMU).
* Pour un programme complet des événements, visitez http://www.qpirgmcgill.org/

jeudi 9 octobre 2008

Le Canada et le Québec se servent de l'unité anti-émeute, de gaz lacrymogène et de techniques de "sous peine de douleur" sur des Algonquins

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE


Mercredi, le 8 octobre, 2008

Le Canada et le Québec se servent de l'unité anti-émeute, de gaz lacrymogène et de techniques de "sous peine de douleur" sur des familles pacifiques algonquines pour éviter toutes négociations: "sous peine de douleur" décrit parfaitement la politique sur les autochtones du parti conservateur, affirment des porte-paroles de la communauté

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire Algonquin - Lundi après-midi, les gouvernements conservateur et du Québec ont utilisé leur unité anti-émeute, du gaz lacrymogène et des techniques de "sous peine de douleur" pour mettre fin à un blocus pacifique érigé par des familles du Lac Barrière, au lieu de négocier selon la demande de la communauté. Le blocus sur la route 117 dans le nord-ouest québécois a débuté lundi matin à 6 h, avec près de 100 personnes de tous les âges ainsi que leurs sympathisants vouant d'y demeurer jusqu'à ce que les gouvernements canadien conservateur et provincial respectent les ententes signées et le système coutumier de gouvernance de cette communauté. Vers 16 h, sans avertissement et provocation, près de soixante agents provinciaux et de l'unité anti-émeute ont entouré les familles qui finissaient de manger et ont lancé des bombes lacrymogène dans la foule ou se trouvaient des aénés et des enfants. La Sureté du Quèbec pretend erronement que les Algonquins leur lancaient du ciment. Un homme atteint par une des bombes fut hospitalisé mardi matin et une fille handicappée recut de l'oxygéne à un centre medical local.

"Nos revendications sont raisonnables", affirme Norman Matchewan, porte-parole qui fut récemment le sujet de commentaires racistes par l'assistante du Ministre Lawrence Cannon durant cette campagne électorale. "Nous demandons simplement que le gouvernement respecte les ententes conclues avec nous et qu'il arrête de s'ingérer dans notre système coutumier de gouvernance. Le message reçu aujourd'hui indique que Stephen Harper et Jean Charest ne veulent même pas joueur par leurs propres règles".

"Nous ne tolérerons pas ces violations brutales à nos droits", ajoute Matchewan. "L'exploitation forestière ne sera pas permise sur notre territoire faisant partie de l'accord trilatéral et nous poursuivrons avec d'autres mesures directes non-violentes".

Neuf personnes dont une femme âgée, une femme enceinte et deux mineurs ont été arrêtées brutalement. Pendant qu'une file d'agents obstruaient la vue à des observateurs du "Christian Peacemaker Teams", d'autres agents ont utilisé des techniques de "conformité sous peine de douleur" sur les manifestants qui s'étaient liés à des barils remplis de ciment; ils ont tordu des bras et ont disloqué des mâchoires, les laissant avec des figures contusionnées et ayant de la difficulté à avaler.

"Durant cette élection, les conservateurs nous ont qualifiés d'alcooliques et ont traité la majorité de nos membres de "dissidents", affirme Michel Thusky, un autre porte-parole de la communauté, se référant à un article d'opinion publié dans les journaux régionaux par le Ministre Cannon. "Maintenant, les gouvernements ont choisi la violence au lieu de respecter leurs obligations fondamentales envers notre communauté". 'Conformité sous peine de douleur' est la meilleure description de la politique sur les autochtones du parti conservateur".

Les membres de la communauté du Lac Barrière avaient promis de maintenir le blocus jusqu'à ce que le gouvernement canadien respecte l'accord trilatéral de 1991. Cet accord fut loué par les Nations Unies et la Commission Royale sur les Peuples Autochtones comme étant un projet de paritarisme de développement durable des ressources. Afin de stopper l'ingérence du gouvernement fédéral dans leur système coutumier de gouvernance, ils veulent que ce gouvernement nomme des observateurs pour témoigner l'investiture du leadership selon leur code de sélection codifié, en respecte les résultats et finalement, cesse leur ingérence dans leur gouvernement interne.

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Pour video, contactez barrierelakesolidarity@gmail.com

Contacts médiatiques:

Michel Thusky, porte-parole du Lac Barrière: (819) 435-2171,

Marylynn Poucachiche, porte-parole du Lac Barrière (en anglais) (819) 435 – 2142

Norman Matchewan, porte-parole du Lac Barrière (en anglais) (819) 435 - 2299

mardi 7 octobre 2008

Québec et Canada utilisent la police anti-émeutes, le gaz lacrymogène et la force sur les familles Algonquins du Lac Barrière non violent

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Jeudi, le 7 octobre, 2008

Québec et Canada utilisent la police anti-émeutes, le gaz lacrymogène et la force sur les familles Algonquins du Lac Barrière non violent.

*Trouvez les photos ICI

Contacts médiatiques :

Michel Thusky, porte-parole Lac Barrière : 819 - 435-217

Norman Matchewan, porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 647 - 227 - 6699

Marylynn Poucachiche porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 438 - 868 - 3957


Kitiganik/Rapid Lake, Algonquin Territory / - Yesterday afternoon, the Conservative government and Quebec used riot police, tear gas, and "pain compliance" techniques to end a peaceful blockade erected by Algonquin families from Barriere Lake, rather than negotiate, as requested by the community. The blockade on Highway 117 in Northern Quebec began at 6:00am Monday, with nearly a hundred community members of all ages and their supporters promising to remain until Canada's Conservative government and Quebec honoured signed agreements and Barriere Lake's leadership customs. Around 4pm, nearly sixty Quebec officers and riot police encircled families after a meal and without warning launched tear gas canisters, one of which hit a child in the chest.

"Our demands are reasonable," said Norman Matchewan, a spokesperson who was racially slurred by Minister Lawrence Cannon's assistant earlier in the election. "We're only asking for the government to uphold the agreements they've signed and to stop illegally interfering in our customary governance. The message we've received today is that Stephen Harper and Jean Charest are unwilling to even play by their rules."

"We will not tolerate these brutal violations of our rights," added Matchewan. "Forestry operations will not be allowed on our Trilateral agreement territory, and we will be doing more non-violent direct action."

Nine people, including an elderly women, a pregnant woman, and two minors, were roughly arrested. While a line of police obscured the view of human rights observers from Christian Peacemaker Teams, officers used severe "pain compliance" techniques on protestors who had secured themselves to concrete-filled barrels, twisting arms, dislocating jaws, leaving them with bruised faces and trouble swallowing.

"In this election alone, the Conservatives have labelled us alcoholics and vilified our community's majority as "dissidents," said Michel Thusky, another community spokesperson, referring to an op-ed published by Minister Lawrence Cannon in regional newspapers. "Now they and Quebec have chosen violence over meeting their most basic obligations to our community. 'Pain compliance' is the perfect description of the Conservative government's aboriginal policies."

Barriere Lake community members had promised to maintain the blockade until the Government of Canada honoured the 1991 Trilateral agreement, a landmark sustainable development and resource co-management agreement praised by the United Nations and the Royal Commission on Aboriginal Peoples. To end federal interference in their leadership customs, they wanted the Government of Canada to appoint observers to witness a leadership reselection according to their codified customary selection code, respect its outcome, and then cease interfering in their internal governance.

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lundi 6 octobre 2008

Les Algonquins du Lac Barrière érigent un barrage routier non violent sur la 117 au nord du Québec


"Non au coup d'etat". Les Algonquins du Lac Barrière érigent un barrage routier non violent sur la 117 au nord du Québec : La communauté perd patience face aux engagements non tenus et à l'interférence du gouvernement fédéral dans le choix du leadership


















Lundi, le 6 octobre, 2008

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire algonquin / - Depuis 6:00am ce matin, les membres de la communauté du Lac Barrière Barriere, tous âges confondus, ont érigé un barrage routier non violent devant leur réserve au nord du Québec, en promettant de maintenir le barrage routier jusqu'à ce que le Canada et le Québec s'engagent par écrit à respecter leurs ententes et que le gouvernement canadien mandate un observateur pour agir comme témoin lors de la sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, et qu'il en reconnaisse les résultats.
« Le gouvernement conservateur, comme les libéraux avant lui, nous a traité avec mépris en refusant de respecter les ententes qu'il a signées avec nous », admet Norman Matchewan, cet enseignant et policier à temps partiel dans la communauté, qui a fait l'objet des propos racistes d'un membre du bureau de comté de Lawrence Cannon, dans Pontiac. « Nous avons essayé toutes les solutions politiques, mais ils ont ignoré et écarté notre communauté, ne nous laissant d'autre choix que de maintenir un barrage non violent pour forcer le gouvernement à se montrer juste envers nous. »

La communauté du Lac Barrière veut que le Canada et le Québec fassent respecter les ententes issues de l'accord trilatéral de 1991, un accord de développement durable et de cogestion des ressources, qui avait alors été applaudi par l'ONU et la Commission royale sur les peuples autochtones. Le gouvernement du Canada ne respecte plus l'accord depuis 2001. Le Québec a signé en 1998 un accord bilatéral, mais piétine depuis que des recommandations pour sa mise en œuvre ont été soumises, en 2006, par deux anciens ministres, John Ciaccia, représentant particulier pour le Québec, et Clifford Lincoln, représentant particulier des Algonquins du Lac Barrière.

« Pour éviter ses obligations, le gouvernement fédéral a délibérément enfreint nos coutumes de gouvernance en délogeant notre Chef et Conseil coutumier », explique Michel Thusky, porte-parole de Lac-Barrière. « Dans ce qui s'apparente à un coup d'État, il a mis en place un Chef et Conseil rejeté par la majorité de la communauté. Les gouvernements du Québec et du Canada travaillent main dans la main car ils se servent des mêmes problèmes de gouvernance comme excuse pour enterrer les accords qu'ils ont signés avec les Premières Nations en 1991 et 1998 respectivement. »

Le 10 mars 2008, pour la troisième fois en 12 ans, le gouvernement du Canada s'est immiscé dans la gouvernance interne du Lac Barrière. Il a révoqué la reconnaissance du Chef et Conseil coutumier et a mandaté un groupe qui, selon le Conseil des aînés du Lac Barrière, n'a pas été choisi dans le respect de leur Code coutumier de gouvernance.
Selon Marylynn Poucachiche, une autre porte-parole de la communauté. « Le gouvernement fédéral prétend qu'il s'agit d'un simple problème interne. Mais nous ne pouvons régler la situation que si le gouvernement fédéral mandate un observateur-témoin pour assister au processus de sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, qu'il promette d'en respecter les résultats et qu'il cesse de s'immiscer dans nos affaires internes. »

En 2007, le juge Réjean Paul, de la Cour Supérieure du Québec, a émis un rapport qui concluait que le groupe reconnu par le gouvernement fédéral, lors du prétendu choix d'un chef en 2006, ne représentait qu'une « infime minorité » qui « ne respecte pas le Code coutumier de gouvernance »[1]. Le gouvernement fédéral a reconnu cette faction minoritaire après avoir mené un autre présumé processus de sélection en janvier 2008, même si, selon le rapport d'un observateur sur lequel se fiait le gouvernement, rien ne « garantissait » que le Code coutumier de gouvernance soit respecté [2].

Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande regroupant trois communautés algonquines dont celle du Lac Barrière, reconnaît toujours le leadership de Benjamin Nottaway et continue de travailler avec lui et son conseil.

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Contacts médiatiques :

Michel Thusky, porte-parole Lac Barrière : 819 - 435-217

Norman Matchewan, porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 647 - 227 - 6699

Marylynn Poucachiche porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 438 - 868 - 3957


Notes:

[1] Rapport du Juge Paul

[2]Rapport Riel







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