Le lundi 22 septembre 2008
La grogne envers Cannon se poursuit
François Pierre Dufault
La communauté algonquine de Lac-Barrière continuera à faire pression sur le ministre Lawrence Cannon.
Elle veut l'obliger à s'occuper de ses enjeux sociaux avant les élections du 14 octobre prochain, a annoncé samedi Norman Matchewan, le porte-parole des jeunes de la réserve autochtone.
Vendredi, le député conservateur de Pontiac s'est entretenu brièvement avec des représentants de Lac-Barrière, à Low, pour leur demander de patienter jusqu'au lendemain du scrutin avant d'obtenir l'aide qu'ils réclament du gouvernement fédéral.
Un délai que la délégation algonquine a du mal à digérer. "Notre communauté est en crise, mais il (M. Cannon) a refusé de même envisager une visite dans notre communauté pour se rendre compte de la situation", a fulminé M. Matchewan, envers qui une employée du bureau de M. Cannon à Maniwaki avait d'ailleurs tenu des propos qu'il a jugés racistes la semaine dernière.
"Tactique de délai"
Mardi dernier, alors que le jeune porte-parole algonquin demandait une rencontre avec M. Cannon, l'employée de celui-ci, Darlene Lannigan, a rétorqué que les Autochtones en obtiendraient une à condition qu'ils se "comportent convenablement" et qu'ils soient "sobres".
"Nous pensons que c'est là une tactique de délai (de M. Cannon) avec l'intention de minimiser le dommage que les commentaires racistes (de Mme Lannigan) ont porté à son image. Il croit sans doute qu'une fois réélu, il pourra nous mette de côté comme il l'a fait pendant les deux dernières années", de renchérir M. Matchewan.
Les Algonquins de Lac-Barrière accusent le gouvernement de Stephen Harper de maintenir un état de chaos dans leur communauté en soutenant un chef et un conseil de bande qu'ils disent illégitimes.
mardi 23 septembre 2008
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